jeudi 18 novembre 2010

Vendredi 12 novembre, Angol, parc national de nahuelbuta

Après un trajet sans trop de surprises depuis Temuco – un camion renversé sur la Panaméricaine, la rencontre de quelques poules et piétons sur l’autoroute - nous voici arrivés à Angol, 54000 habitants. Une bonne nuit de repos, et nous nous engageons sur la piste qui mène au Parc National Nahuelbuta. 33kms de piste nous attendent pour rejoindre le point de départ de notre balade. Une paille me direz-vous…. Effectivement, c’est l’impression que nous avons eue. Pas au départ de la route, qui montait sérieusement en faisant des lacets, mais arrivés au sommet, sur le plateau. Puis rapidement, nous avons déchanté sur le temps de parcours prévu, plutôt 1h30 qu’une heure, et nous nous sommes réjouis de l’aventure que nous vivions : faire 33kms sur une piste perdue du Chili. Nous n’avons pas croisé grand monde, et heureusement, le croisement d’autres véhicules était plutôt acrobatique. 

Nous avons pu tester les qualités routières de notre 4X4, et avons perçu sa faiblesse : dans les grandes descentes en seconde, la boite de vitesses saute !


Le paiement du droit d’entrée au parc et  les explications du guide plus tard, nous voilà prêts pour le départ. Chapeaux, appareils photos, sacs au dos, nous nous engageons sur le sentier du pic del aigle, un mirador qui nous permettra de voir d’un côté la cordillère, et de l’autre l’océan pacifique.


 Le chemin, dégagé à coup de machette et de tronçonneuse, s’engage sous le couvert des arbres et rapidement nous sommes entourés d’une végétation abondante. Le sol est recouvert d’un tapis d’écailles d’araucarias, l’arbre qui domine à tous point de vue dans cette forêt majestueuse. 



Nous rencontrons rapidement l’araucaria millénaire, 2000 ans d’après la pancarte, et poursuivons notre chemin, traversant des rivières sur des petits ponts, montant les collines par des escaliers de pierre. 









Notre marche est lente, ponctuée d’arrêts photos, de oh ou ah à la découverte de chaque merveille. La forêt se modifie régulièrement, à certains points dégagés, la vue sur les cîmes des araucarias est magnifique. Nous arrivons au mirador, après avoir traversé un dôme de pierre.







La vue est étonnante, d'un côté les volcans de la cordillère, de l'autre l'océan, même si nous n’arrivons pas vraiment à discerner ou est le pacifique, et ou est la côte…




Le sentier se poursuit en descente 5km pour retourner au parking. Les araucarias sont moins présents. Nous rencontrons un groupe de perroquets qui nous bombardent de feuilles et fruits pour nous éloigner, puis traversons un paysage fantomatique, habité d’arbustes couverts de lichens. 


La marche est facile et rapide, nous avons encore de nombreux kilomètres à faire en voiture, et il semble difficile de prévoir le temps réel de parcours entre les villes… alors, prenons de l’avance !
Retour à Angol sur la piste caillouteuse, et là le dur travail de copilote de Thomas commence. Après ½ heure de tournicotis, nous trouvons la route qui va nous ramener sur la panaméricaine et nous engageons vers notre prochaine destination. Le temps passe beaucoup plus vite que ne défilent les kilomètres et c’est à 23h30, après 5h30 de route pour environ 300kms, que nous rejoignons le Mirador de Magdalena, à Buchupureo, où nous sortons Angel du lit pour nous ouvrir notre cabanas ! Une bonne nuit de repos nous attend, pour le reste, on verra demain !

1 commentaire:

Unknown a dit…
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