A midi, toutes nos affaires sont chargées et nous prenons la direction de Pucon. Toujours pas de créneau pour monter sur le volcan, il nous faudra appeler l’agence ce soir pour envisager quelque chose pour demain. Faire la lessive se révèle très différent de ce que j’avais imaginer. En effet, pas de laveries automatique à Pucon, mais des lavandières, qui contre quelques milliers de pesos, prennent en charge le linge sale en paquets, pour vous le rendre propres, sec et bien plié dans un bel emballage ! Le seuil hic, il leur faut au moins 5 heures pour faire cette opération, et nous serons bloqués à Pucon durant tout ce temps. Après une petite négociation, dans un espagnol mitigé d’italien et de beaucoup de gestes, j’arrive à obtenir une réduction du délai à 4 heures, nous laissons notre linge et partons à la recherche du « seul restaurant de Pucon chauffé à la mi saison » d’après notre guide. Attablés devant une énorme pizza, nous établissons notre programme de l’après-midi. Et bien, au grand désespoir de Thomas, dès que nous aurons posté nos cartes à destination de l’Europe, nous passerons à l’étape « Shopping ».
Pucon est une ville touristique, tournée vers l’activité marchande, l’accueil des touristes et les sports de montagne, d’air et d’eau. Nous y trouvons les magasins les plus modernes qu’il nous ait été donné de rencontrer au Chili. Ceci dit, nous avons visité peu de villes… notre expérience est plutôt courte. C’est également la ville la plus chère que nous ayons croisé. Tout y est fait pour le touriste, et pour lui vider le porte monnaie !
Sur notre carte, nous constatons effectivement que nous sommes on ne peut plus au pied du volcan, et qu’en cas de coulées de lave, notre seule planche de salut est de filer le plus vite possible vers l’Argentine toute proche.
Quelques boutiques et achats plus tard, nous récupérons notre linge et partons en direction de Melipeuco, par la route des écoliers : la plus courte sur la carte, et peut-être la plus longue en temps…
Et c’est finalement dans un temps acceptable et sans trop de surprises, que nous arrivons, sous la pluie, à la Ruka de Carlos et Marta. Marina, une jeune voyageuse française, nous fait un accueil chaleureux, et c’est au coin du feu, dans la salle commune, que nous faisons connaissance de nos hôtes Chiliens, et des autres voyageurs qu’ils hébergent : Jean-Louis et Elisa, des Français de Bron, Claude et Thérèse, des retraités.
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