Qui ne connaît pas l’ortie, plante urticante
par excellence, présente très communément dans les décombres, broussailles,
sous-bois jusqu’à 2000 à 2500 m d’altitude ? Mais saviez-vous que l’ortie
urticante est présente chez nous en deux sous-espèces distinctes : l’ortie
commune ou grande ortie, plus répandue, et l’ortie brûlante ou petite ortie. Elles
se différencient à leurs feuilles, vertes foncées en forme de cœur allongé pour
l’ortie commune, vertes claires, ovales pour la petite ortie. Les orties vivent
en groupe et s’étendent rapidement grâce à leurs rhizômes souterrains. Elles s’installent
dans les lieux délaissés par l’homme, les friches, autour des maisons. Elles
apportent équilibre et régénération aux sols.
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| Grande ortie en pleine floraison |
Les anciens consommaient les orties en soupe les
utilisaient au jardin comme engrais.
Ils connaissaient leurs vertus
phytothérapeutiques : fortifiant, reconstituant, soin des maladies
rénales, hépatiques et biliaires, des troubles circulatoires, des lumbagos, de
l’eczéma, du cuir chevelu. Feuilles, tiges, fleurs se transformaient en tisane,
lotion, teintures.
En homéopathie, la petite ortie est utilisée pour
soulager les douleurs rhumatismales, la goutte et les urticaires de contact.
En fleur de Bach, l’élixir d’ortie nous offre
l’apaisement quand nous vivons des relations familiales tendues où règnent la
mésentente et le conflit. Quand le dialogue devient difficile, que les échanges
verbaux sont agressifs, que les rivalités sont exacerbées, que la jalousie
perturbe la bonne entente de la famille ou du groupe, l’élixir d’ortie apporte
harmonie, paix, calme, courage, acceptation, écoute en soulageant le stress
émotionnel.
Isabelle Seghin
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