lundi 13 décembre 2010

Mercredi 17 novembre, boires et déboires dans Talca, journée de transition vers Villarrica.

Levé tôt ce matin, pour un départ en début de matinée pour Villarrica. 600 Kms nous attendent, ce qui devrait nous prendre 8 heures, plus ou moins… Nous embarquons nos collocataires, Muriel et Christophe, charmant couple de Pontarlier, avec lequel nous avons sympathisé depuis deux jours, pour les déposer au terminal de bus à Talca. Christophe, accompagnateur en montagne, guide souvent des groupes dans notre belle gruyère, et connaît notre charmante ville de Châtel St Denisvillarrica. Muriel à déjà mangé la fondue au lac des joncs, nous sommes en pays de connaissances ! Que le monde est petit !!!



C’est le cœur serré que nous disons adieu à notre petit paradis, à sa faune, sa flore, ses montagnes et notre adorable hôte, Dimitri.
Temps magnifique ce matin, short et tshirt de rigueur.




Voilà le pont étroit, en plein centre de la photo! on ne peut s'y croiser!



Nous remontons direction l’argentine et passons par le fameux pont étroit, pour reprendre immédiatement la route goudronnée et nous éviter 10kms de piste caillouteuse et la poussière qui accompagne.









Traversée des tranchées envahies de genêts. Dimitri pense que cette plante, inconnue dans la région il y a encore quelques années, aura envahi le lit des Rios à très court terme. En attendant, elle nous offre un spectacle magnifique, en tapissant les 2 côtés de la route de ses gracieuses fleurs jaunes.



Pour trouver le terminal des bus dans une ville inconnue et très abîmée par le tremblement de terre, connaissez-vous une meilleure méthode que de… suivre les bus ?? Moi pas, et d’ailleurs nous arrivons assez vite au but et prenons congé de nos compagnons de route, qui repartent vers le nord et la ville de Valparaiso.
Nous avons une autre tâche à accomplir : tenter de trouver un chargeur de batterie pour mon appareil photo. Vous connaissez quelqu’un capable de parcourir 10000Kms pour aller photographier des fleurs au bout du monde et qui part sans charger la batterie de sons appareil photo ? Non ? Moi, oui, je connais quelqu’un ! C’est moi !
Thomas me guide à travers la ville, vers ce qui semble être la partie commerciale de la cité. Nous laissons notre voiture au bons soins d’un vendeur de fraises, et partons à pieds à la recherche de la pièce rare : le chargeur de batterie. Les Chiliens sont des gens charmants, toujours souriants et qui essayent de trouver des solutions. Dans chaque magasin, indiqué par l’employé de la précédente officine, un vendeur serviable nous donne une nouvelle adresse à essayer. Ils ne s’avouent jamais vaincus, et nous traversons la ville en long, en large et en travers, nous offrant une glace par ci, une tablette de toblerone par là !
Au bout de deux heures de recherches infructueuses, un dernier vendeur défaitiste nous déconseille, au grand soulagement de Thomas, de poursuivre notre quête. Nous passons devant un dernier magasin d’électronique en plein aménagement avant ouverture, et je dois bien me rendre à l’évidence : si en terme de téléphone portable et de télé écran plat les Chiliens sont à la pointe de la technique, la photographie ne remporte pas le même succès, et le choix est très limité !
Heureusement, à défaut de pouvoir utiliser mon réflex sophistiqué, spécifiquement dédié à la prise de photos de fleurs, je pourrai me rabattre sur mon petit appareil baroudeur tout automatique, qui malgré son âge, fait toujours de bien jolies photos !
Retour à la voiture et départ pour Villarrica, environ 600 kms plus au sud, par la panaméricaine. Il fait beau et chaud, la route est toujours aussi dégagée et surprenante. Nous nous arrêtons un peu avant Temuco, pour acheter du fromage, puis prenons le contournement de Temuco pour rejoindre la route de Villarrica à Freire.


Nous arrivons en ville en fin de journée, le ciel s’est couvert et nous ne pouvons voir le volcan. La météo se montre très pessimiste pour les 3 jours à venir… peut-être ne pourrons-nous pas monter sur le volcan, pourtant le but de notre séjour dans cette ville.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Isabelle,

Quelle mémoire, quels tas de détails dans ces récits... Merci pour ces beaux moments en votre compagnie. Un abrazo desde Armerillo.

Dimitri

Isabelle Seghin a dit…

Que de beaux souvenirs pour nous également! Peut-être à bientôt, chez toi ou ailleurs...